Méthode de recrutement : comment et pourquoi la gamification ?

Méthode de recrutement : comment et pourquoi la gamification ?

Selon une récente étude menée par Opinion Way, sur 56 % des entreprises ayant des objectifs de recrutement, 29 % ont des difficultés pour embaucher. Que ce soit pour diffuser leurs annonces, attirer les bons profils ou convaincre les talents de rejoindre leurs équipes, les organisations sont de plus en plus exposées à une pénurie de collaborateurs. 

Et si la solution pour surmonter ces défis et éviter d’être en sous-effectif était à chercher du côté de la gamification ? Et oui, rendre son processus de recrutement plus interactif et ludique peut être un bon moyen de se démarquer de ses concurrents et de donner envie aux profils les plus demandés de venir travailler dans son entreprise.

La gamification : une méthode de recrutement innovante

La gamification dans le recrutement fait référence au fait d’introduire une mécanique de jeu ou une animation dans le processus de recrutement. L’objectif final  de cette stratégie est multiple : la gamification peut permettre d’attirer les candidats ou d’améliorer leur expérience afin d’éviter qu’ils n’abandonnent en cours de route. 

Prenons un exemple. En 2004, Google a invité les candidats à résoudre une série d’équations en pensant – à juste titre – que ceux qui avaient l’intelligence et la motivation pour arriver au bout de ce processus feraient d’excellents candidats. 

Les deux parties ont bénéficié de l’ajout d’une dimension ludique à la méthode de recrutement. Les candidats ont apprécié d’être mis au défi de manière plus originale que dans le cadre d’un entretien d’embauche classique. Et Google a pu attirer un panel plus large de candidats tout en sélectionnant les profils les plus analytiques et persévérants.

Quels sont les avantages de la gamification dans le recrutement ?

Pour résumer, introduire des éléments gamifiés dans son processus de recrutement permet de transformer l’expérience d’embauche en quelque chose d’à la fois plus divertissant et productif, pour le recruteur comme le recruté. 

Mais plaçons-nous du côté des entreprises qui font le choix de recruter par le jeu. Cette stratégie peut leur permettre très concrètement de : 

  • simplifier et accélérer le processus de sélection des talents, 
  • réduire le taux d’abandon, 
  • mais aussi mettre en valeur les compétences stratégiques de chaque candidat. 

Creusons en détail les vertus d’un recrutement interactif.

1. La gamification réduit le temps d’embauche

La gamification est un excellent outil de gestion du temps. Les jeux ne prennent souvent que quelques minutes aux participants et fournissent aux recruteurs des résultats instantanés. C’est donc un excellent moyen d’évaluer rapidement la pertinence d’un profil au regard des compétences attendues pour le poste. 

D’après les rapports d’une startup technologique, le simple fait de remplacer le processus d’entretien traditionnel par des évaluations gamifiées, comme un jeu de codage par exemple, a permis de rendre leur cycle d’entretien 40 % plus rapide.  Le taux de candidature était également supérieur de 62 %.

2. La gamification du recrutement améliore l’expérience candidat (CX)

Le recrutement gamifié permet également de rendre l’expérience des candidats plus agréable. C’est donc une excellente entrée en matière pour présenter les valeurs de l’entreprise et donner envie aux talents de rejoindre ses équipes.  

Les mécaniques de jeu étant, par nature, très engageantes, elles permettent de maintenir l’intérêt des candidats tout au long du processus d’embauche. Le système de récompense (ou de points) intégré à la gamification aide non seulement à motiver les participants. Mais il facilite aussi leur rétention jusqu’à l’étape finale de sélection. Leur expérience est plus ludique mais renvoie également une image innovante et moderne de l’entreprise.

3. Éliminer les préjugés à l’embauche

Aucun processus de sélection n’est complètement neutre. Néanmoins, la gamification est un moyen plus objectif de sélectionner les candidats. Ce ne sont pas les impressions du recruteur qui prime, mais les résultats du jeu partagés à l’ensemble des talents. Chacun arrive bien sûr avec ses armes, mais ce sont leurs compétences (aussi bien les hard que les soft skills) qui sont jugées, et non l’image qu’ils renvoient d’eux-mêmes. 

Les données qui sont générées par des expériences gamifiées de recrutement donnent aux entreprises une base objective pour présélectionner les candidats qui sont les plus susceptibles de correspondre au poste. Elles peuvent ainsi se fonder sur le classement par résultats, mais aussi les interactions de chaque candidat avec le jeu. 

La gamification du recrutement est d’autant plus intéressante pour éviter de discriminer les profils sur leurs expériences. Ce ne sont pas les entreprises pour lesquelles ils ont travaillé ou les postes qu’ils ont occupés qui font la différence. Mais leur capacité à résoudre une énigme, réfléchir de manière créative et trouver une solution innovante à un problème complexe. 

Les jeux sont donc amenés à remplacer les formulaires de candidature. Plutôt que de demander aux candidats de télécharger leur CV et lettre de motivation, les entreprises peuvent leur proposer de répondre à un quiz ou de participer à un concours. Les candidats qui sortiront du lot seront non seulement les plus créatifs, mais aussi les plus persévérants et motivés à rejoindre l’entreprise.

L’exemple de Camaïeu X Lena Situations

Suite à son rachat, Camaïeu a décidé de faire parler d’elle en s’associant à l’influençeuse Lena Situations pour faire du teasing autour de son comeback. Mais aussi pour donner un coup de projecteur à sa campagne de recrutement gamifiée menée en collaboration avec Adictiz.

Avec l’opération Be Camaïeu*,  l’influenceuse a partagé la recherche d’un.e “boss de la com”. Ce recrutement exceptionnel, qui sort clairement des sentiers battus, s’appuie sur une démarche participative. Non seulement les candidats ne sont pas invités à envoyer un CV mais à répondre à un test de personnalité mettant en avant leur créativité. 

Mais la diffusion de la campagne sur les réseaux sociaux de la marque comme sur ceux de l’influençeuse permet aussi d’engager leurs communautés respectives dans la sélection des meilleurs profils. Les membres se transforment en chasseurs de tête, recommandant des profils ou mettant en avant ceux qu’ils jugent les plus pertinents. 

Résultats

  • La marque a reçu plus de 2 000 candidatures, soit largement plus que ce qu’elle avait estimé ; 
  • Les profils étaient plus juniors que pour un poste de responsable de la communication classique. Pour l’entreprise, c’est l’assurance de faire entrer un vent de modernité dans ses équipes. Mais aussi d’accéder à un pool plus large de talents (qui peuvent s’autocensurer par peur de ne pas être légitimes). 
  • L’engouement (presse et organique) autour de la campagne a été spectaculaire : plus de 100 articles publiés (presse spécialisée et généraliste), un passage en radio et en TV des posts et conversations sur les réseaux sociaux.
  • L’EMV (Earned Media Value) de cette opération a été évaluée à 4  millions d’euros.
Exemple recrutement gamification

Comment réussir la gamification de sa méthode de recrutement ?

Pour répliquer le succès de la campagne de Camaïeu, nous vous conseillons de : 

  • Définir ses objectifs. Un plan stratégique permettra clairement de définir les points faibles de l’expérience de recrutement actuelle que la gamification permettra de renforcer. Il peut s’agir d’attirer plus de candidats, de limiter les taux d’abandon ou d’évaluer plus efficacement leurs compétences ;
  • Rendre le jeu aussi engageant que possible. Le but principal de l’utilisation d’un jeu n’est pas de dérouter le candidat, mais d‘engager ses futurs collaborateurs. Le format utilisé doit donc être pertinent avec le poste proposé, interactif et cohérent avec les valeurs portées par l’entreprise.
  • Faire la promotion de son jeu de recrutement. La diffusion de l’expérience gamifiée de recrutement est cruciale pour son succès. Le marketing d’influence peut être une bonne piste, à condition de s’associer à un créateur de contenu qui correspond au profil type des candidats que vous voulez toucher.

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Zero party data : qu’est-ce que c’est et comment les collecter

Zero party data : qu’est-ce que c’est et comment les collecter

À l’heure où les données personnelles sont devenues de plus en plus difficiles à collecter pour les entreprises, l’importance des zero party data devient indéniable. 

Dans cet article, on vous explique quelles sont les différences entre ces données, les first et second party data. Nous vous partageons également leur rôle dans votre stratégie marketing et les leviers les plus efficaces pour les collecter et les activer.

Qu’est-ce que les données Zero Party ?

Les données Zero Party (littéralement sans aucun intermédiaire) sont des informations qui proviennent directement des consommateurs. Ces derniers partagent volontairement des données personnelles (comme leurs coordonnées ou leurs préférences d’achat) aux entreprises. 

On peut considérer les zero-party data comme la forme la moins intrusive de collecte de données. En effet, les utilisateurs donnent explicitement leur consentement en les partageant directement aux organisations. Mais ce sont aussi des informations précieuses, prélevées directement à la source. 

Certains considèrent les données zéro-party comme des données conversationnelles. Ce sont toutes les informations qu’une marque pourrait apprendre sur ses clients en échangeant avec eux sur leurs antécédents, leur parcours d’achat, leurs préférences, etc.

En engageant ce type de dialogue avec leur audience, les marques créent un lien plus fort avec les consommateurs. Elles sont également plus à même de valoriser l’opinion de leurs clients en leur offrant une meilleure expérience d’achat et une offre plus pertinente.

Pourquoi les données Zero Party sont-elles si importantes ?

Le marketing s’appuyant sur des données zéro party est automatiquement plus personnalisé et efficace que celui s’appuyant sur des données ne provenant pas directement des principaux intéressés. 

Mais au-delà de ces considérations quant à la qualité et la fiabilité des données collectées, les entreprises n’auront bientôt plus beaucoup d’alternatives à la donnée zéro-party. 

En effet, la collecte de données tierce, notamment via les cookies, est amenée à disparaître. La législation européenne est de plus en plus contraignante en ce qui concerne la confidentialité et le respect de la vie privée des consommateurs. Mais les systèmes d’exploitation, dont Apple et Google, restreignent également de manière significative l’accès des entreprises aux données des utilisateurs. 

Pour ne donner qu’un exemple, Apple n’autorise désormais plus les agrégateurs de données et les plateformes de médias sociaux comme Facebook et Instagram à collecter des données sur les iPhones et iPads. Or ces derniers représentent environ 60 % des appareils mobiles utilisés aujourd’hui.

Zero-party data vs first party data et second-party data

Pour bien comprendre la spécificité des données zéro-party, il est aussi important de les comparer aux autres types de données. 

On distingue ainsi la zero-party data de :

La first-party data

On a souvent tendance à confondre les deux car les données zéro-party ont longtemps été considérées comme un sous-ensemble des données first party.  Néanmoins, on estime maintenant que les données first-party sont celles que collectent l’entreprise via les interactions standard d’un utilisateur avec son site, son application ou son module de paiement en ligne. 

La différence réside aussi dans le fait de partager une information obligatoire (par exemple son adresse dans le processus d’achat) ou facultative (pour les zero party)

Lorsqu’un client remplit son adresse au moment de finaliser un achat, il s’agit d’une donnée first party. Mais si l’entreprise envoie un formulaire d’avis post-achat dans lequel elle demande au client s’il a apprécié son expérience, il s’agira de données zero-party.

La second-party data

Les données de seconde partie sont les données first-party d’une autre entreprise, que cette dernière a revendue à d’autres organisations Dans le meilleur des cas, ces informations proviennent d’un partenaire : 

  • pertinent (dont l’audience est similaire à celle de l’entreprise qui les a achetées) 
  • et de confiance (afin de s’assurer qu’elles soient exactes et de qualité). 

Cette source de données permet donc de pallier un manque d’informations. Elle peut intéresser les marques qui viennent de se lancer ou qui souhaitent conquérir un nouveau marché. Cependant, elles ont un certain coût, nécessitant une plus grande vigilance (pour s’assurer de leur conformité au RGPD). Sans oublier qu’elles ne seront jamais aussi fiables ni pertinentes que des données zéro ou first party.

Comment les marques peuvent-elles utiliser les données Zero-Party ?

Il existe de nombreuses façons pour les marques d’e-commerce ou de retail d’exploiter les données zéro party. En voici quelques exemples :

  • Proposer un contenu plus pertinent en se renseignant sur les intentions d’achat et les problèmes que rencontrent ses prospects ;
  • Créer des flux d’emailing personnalisé pour activer ses prospects en leur envoyant des offres qui correspondent à leurs intérêts ;
  • Comprendre quel type de produit/service/fonctionnalité intéresse le plus son audience et utiliser ces informations pour orienter ses futures innovations ;
  • Adapter son expérience en ligne ou en magasin en fonction des frictions que rencontrent les consommateurs. L’entreprise peut ainsi se rendre compte grâce à son formulaire post-achat que les conditions de livraison ne sont pas assez clairement indiquées pendant le processus de commande. En adaptant son formulaire de paiement (par exemple en ajoutant ces informations dès la première étape), elle pourra augmenter son taux de conversion.

Quelles sont les meilleures façons de collecter de la data zero-party ?

Si les zero party data sont extrêmement précieuses pour les entreprises, encore faut-il les collecter. L’enjeu est de diversifier ses canaux de collecte en fonction du type d’information que l’on souhaite obtenir. Mais aussi de rendre l’expérience la plus agréable et bénéfique possible pour le consommateur. 

  • Le quiz : ce format ludique permet aux entreprises de collecter des informations détaillées sur les attentes de leurs clients. Par exemple, une marque de beauté peut proposer un quiz à tous ses nouveaux visiteurs pour faire un diagnostic de leurs besoins et les orienter vers les produits adaptés à leur type de peaux ;
  • Le chatbot : les pop-ups conversationnels permettent aux marques d’échanger avec leurs clients, de les conseiller ou de les informer des éventuelles promotions dont ils peuvent bénéficier ;
  • Les enquêtes post-achat : envoyés dans l’email de confirmation de la commande, ces formulaires sont particulièrement intéressants pour améliorer son expérience client. Elles peuvent aussi permettre à l’entreprise de suggérer des ventes additionnelles plus pertinentes. En les rendant attractives avec un jeu post achat, les marques peuvent de plus espérer un meilleur taux de transformation.
  • Les sondages sur les réseaux sociaux : Un format simple et efficace pour demander leur avis à ses clients. Les sondages sont particulièrement efficaces sur Twitter et Instagram, où ils permettent de générer 20 à 40 % d’engagement
  • Les concours : les marques peuvent également engager leur communauté en leur proposant de participer à un jeu concours. Pour entrer dans la course et espérer remporter un cadeau ou des remises, les joueurs devront renseigner leurs informations personnelles ;
  • Les jeux marketing. Certaines mécaniques de Playable Marketing (comme la battle, le gift finder ou le swiper) permettent en elles-mêmes de collecter de la zero party data. En devant choisir entre deux produits/inspirations, le consommateur indiquera à l’entreprise quelles sont ses préférences.

Les défis liés aux zero party data

Les données Zero Party représentent l’avenir de la collecte de données. Mais elles présentent aussi des challenges. 

L’un des plus grands défis des données Zero Party consiste à équilibrer personnalisation et confidentialité. Les entreprises doivent donc s’assurer de ne demander que des informations pertinentes si elles ne veulent pas passer pour intrusives. 

Attention également à adresser le problème de la sécurité des données. Il est crucial de mettre en place des mesures solides pour protéger la data de ses clients de toute faille de cybersécurité (via le cryptage ou l’utilisation de méthodes de stockage robustes). 

Pour finir, la question de la véracité se pose même avec les données zéro-party. Même si elles proviennent directement des clients, 36 % des spécialistes du marketing s’inquiètent de leur exactitude. Pour surmonter ce doute, la solution consiste à offrir une incitation dont la valeur dépend de la précision des informations partagées.

Par exemple, plus un client sera honnête sur ses préférences ou ses besoins, plus la marque pourra lui proposer des recommandations de produits pertinentes. D’autre part, il existe des outils qui permettent de contrôler les emails et adresses postales, afin de s’assurer de collecter des données valides.

Collecter de la zéro party data demande de multiplier les interactions avec son audience. Pour échanger plus facilement avec vos clients, misez sur nos mécaniques de Playable marketing qui rendront le partage d’information plus ludique et engageant !

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Animer un salon professionnel avec des animations interactives

Animer un salon professionnel avec des animations interactives

Les salons professionnels et les conférences sont d’excellentes opportunités pour les entreprises de réseauter et présenter leurs produits/services à une large audience. Mais la participation à ces évènements représente aussi un gros investissement. Raison pour laquelle les organisations doivent maximiser leur ROI en profitant de cette opportunité pour générer des prospects et des ventes. 

Dans un environnement où elles sont mises directement en compétition avec les autres exposants, comment se différencier et atteindre ces objectifs ? La gamification s’impose comme un levier efficace pour attirer comme pour convertir les visiteurs. 

Dans cet article, nous allons creuser les liens entre gamification et salons professionnels. Nous vous partageons également nos conseils pour savoir comment animer un salon professionnel et réussir à conquérir de nouveaux clients.

Gamification & Salon : une évidence à mettre au goût du jour

La gamification est le processus consistant à transformer n’importe quelle activité en jeu. C’est un outil particulièrement populaire en marketing digital, mais que les entreprises transposent de plus en plus dans le monde physique. On a déjà pu évoquer l’arrivée de la gamification en magasin, mais elle est depuis longtemps un élément central des expériences dans les salons professionnels. 

Les exposants n’ont pas attendu la gamification pour collecter les cartes de visite pour générer des leads et faire remporter des cadeaux aux participants. Les jeux physiques ont toujours été incorporés aux stands des salons afin de les rendre plus attractifs et d’encourager les visiteurs à interagir avec l’entreprise. 

Mais le Playable Marketing (ou marketing jouable) a beaucoup évolué depuis, et les technologies utilisées sur les stands d’exposition aussi. L’arrivée des écrans mobiles ou les affichages grand format (comme les bornes interactives) ouvre de nouvelles possibilités aux entreprises. Ces dispositifs phygitaux permettent également de faire le lien entre expérience digitale et physique, boostant l’engagement des utilisateurs sur leurs canaux de prédilection.

Les avantages des expériences gamifiées dans le cadre d’un salon professionnel

Gamifier son stand pour animer un salon professionnel en proposant des animations interactives aux visiteurs permet aux entreprises d’atteindre plusieurs objectifs stratégiques. Voici lesquels.

Gagner en visibilité/notoriété et engager les visiteurs sur un salon professionnel

Les salons professionnels sont des évènements très compétitifs. Pour animer un salon professionnel, les entreprises doivent se démarquer de centaines d’autres exposants. Leur objectif : capter l’attention d’un public qui ne sait plus où donner de la tête. 

La gamification est un excellent moyen de se démarquer. Les exposants peuvent en effet attirer les visiteurs en créant une expérience à la fois interactive et divertissante qui va rompre avec la monotonie des autres stands. 

Le public sera en effet plus enclin à engager la conversation avec les commerciaux d’une entreprise si ces derniers l’invitent directement à participer à un jeu. Ce sera d’autant plus le cas si cette animation interactive peut leur permettre de remporter des dotations attractives (goodies aux couleurs de l’entreprise, période d’essai gratuite, etc.)

Des mécaniques comme le tirage au sort ou la roue de la fortune sont idéales pour un salon professionnel. Elles sont en effet clairement identifiables par les visiteurs qui seront ainsi naturellement attirés vers le stand et la possibilité de décrocher une récompense.

Générer des leads et collecter des données grâce à la gamification

Pour s’assurer que leurs efforts trouvent un écho au-delà du salon, les entreprises doivent mettre en place une stratégie de suivi des leads via un contenu personnalisé. L’un des plus gros enjeux de ce type d’évènements est donc la génération de leads est la collecte de données afin de pouvoir les réactiver avec des informations ou des offres pertinentes. 

La gamification est un excellent moyen de collecter de la data sur ses prospects, comme par exemple leurs coordonnées. Mais un formulaire de participation à un jeu marketing ou même les interactions issues du jeu lui-même (comme avec un swiper, par exemple), peut donner aux entreprises des informations encore plus précieuses sur leur audience. Elles auront ainsi une connaissance plus approfondie des préférences de sa cible, de ses comportements d’achat, voire même des retours directs sur ses produits. 

Dans le cadre du Salon International de l’Agriculture, Lidl a par exemple proposé aux visiteurs de participer à un bandit manchot. Les joueurs devaient aligner 3 symboles identiques sur le thème de l’évènement pour remporter des bons d’achat de 50 euros dans les magasins de l’enseigne. Avant de lancer le jeu interactif, chaque participant devait non seulement remplir un formulaire, afin de communiquer des informations qualifiées.  Mais il devait aussi choisir de recevoir ou non la newsletter de l’entreprise. 

Exemple salon - Lidl

Résultat : Lidl a utilisé le jeu comme levier efficace pour capturer des données qualifiées et générer des téléchargements de son application Lidl Plus. Cette animation de salon professionnel lui a ainsi permis de récolter 152K participations et 7K partages sur les réseaux sociaux, mais aussi de recruter 71K optins.

Convertir via une animation dans un salon professionnel

En boostant la visibilité de son stand et en facilitant la génération de leads, la gamification est déjà un puissant levier de conversion pour l’entreprise qui participe à un salon professionnel. Mais elle peut aussi s’appuyer sur son animation interactive pour générer plus de ventes, et ainsi maximiser son ROI. 

La marque peut notamment récompenser les interactions des visiteurs avec des dotations qui prendront la forme d’incitations à l’achat. Les lots mis en jeu dans le cadre du bandit manchot de Lidl étaient ainsi des bons d’achat, à utiliser directement dans les magasins de l’enseigne. 

De la même manière, des codes promo partagés via un instant gagnant peuvent encourager les visiteurs à finaliser une vente sur le salon. Le simple fait d’ajouter une date de validité (par exemple la durée de l’événement) peut créer un sentiment d’urgence et booster le taux de conversion de l’entreprise.

Comment animer dans un salon professionnel grâce à la gamification marketing ?

Pour maximiser l’impact de leur animation sur un salon professionnel, les entreprises doivent penser leur stratégie de A à Z. Voici les étapes qu’elles peuvent suivre pour ne négliger aucune étape de leur funnel de conversion : 

  • Définir les objectifs de son jeu marketing interactif. Quels sont les résultats que l’entreprise souhaite atteindre grâce à la gamification ? Elle peut par exemple vouloir augmenter le nombre de visiteurs sur son stand, générer des leads ou conquérir de nouveaux clients. 
  • Choisir la bonne mécanique de gamification en fonction de ses objectifs et de son audience. Le dispositif phygital via lequel le jeu sera présenté est aussi très important. En fonction de son budget, l’entreprise pourra privilégier une borne interactive, plus visible, ou des tablettes. Attention également à ce que le jeu respecte bien l’identité de l’entreprise et que cette dernière soit clairement identifiable pour les participants. 
  • Définir des dotations attractives pour booster le taux de participation. En fonction des attentes de son public, l’entreprise pourra proposer des avantages à tous les participants (100% gagnant) ou offrir des lots physiques aux grands gagnants ;
  • Diffuser son jeu marketing au-delà du salon professionnel. Les entreprises peuvent également miser sur la gamification pour booster leur visibilité et le message qu’elles portent en ligne. L’animation peut ainsi être également disponible via les réseaux sociaux ou directement sur le site de l’entreprise.
  • Analyser les résultats et activer les données collectées. La gamification de son stand d’exposition peut aider l’entreprise à générer plus de prospects. Mais cela ne garantit pas qu’ils se convertiront en clients. Elle devra pour cela suivre ses prospects en leur envoyant un contenu personnalisé et les faire avancer progressivement tout au long de son entonnoir de vente.  L’analyse des données collectées permettra aussi une meilleure segmentation de sa clientèle.

Conclusion

Les salons professionnels sont bien plus qu’un simple évènement durant lequel votre entreprise présente ses produits et services. C’est l’occasion de se connecter avec votre public et de fidéliser une communauté engagée. Pour augmenter le ROI de votre stand d’exposition, misez sur nos mécaniques de playable marketing !

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RGPD et Data First Party : des solutions au monde sans cookies

RGPD et Data First Party : des solutions au monde sans cookies

Les cookies sont une espèce en voie de disparition. En effet, les nouvelles réglementations en matière de collecte et d’utilisation des données personnelles rendent de plus en plus complexe le travail des marketeurs qui souhaitent connaître et prédire le comportement de leur audience. 

Pourtant, il existe de nombreuses solutions pour naviguer dans ce nouveau monde digital sans cookies. Dans cet article, nous vous présentons l’un des leviers les plus efficaces à la disposition des marques : la data first party.

Qu’est-ce que les cookies et pourquoi sont-ils si importants en marketing ?

Les cookies sont des fichiers d’information stockés dans les navigateurs web. Ils permettent concrètement de suivre le comportement d’un utilisateur en ligne et fournissent une quantité importante d’informations aux entreprises. Ces dernières pourront ensuite les utiliser pour personnaliser leur expérience client ou optimiser leur publicité en ligne. 

Il existe plus précisément 4 types de cookies :

  • Les cookies internes, hébergés sur le site et qui ne partagent donc pas les informations obtenues à d’autres plateformes externes ;
  • Les cookies tiers (les plus controversés). Ces derniers envoient les données aux plateformes externes des boutiques en ligne (notamment les solutions de technologie publicitaires) ; 
  • Les cookies temporaires : uniquement stockés dans le navigateur durant la session de l’utilisateur ; 
  • Les cookies permanents, qui conservent l’information pour les prochaines visites de l’internaute. 

Les cookies sont donc une précieuse source d’information pour les marques qui souhaitent analyser le comportement de leurs potentiels clients et mieux comprendre les besoins des consommateurs. Ils permettent d’améliorer le parcours d’achat en apportant des informations pertinentes au bon moment. Mais aussi d’optimiser des campagnes de marketing en ligne en segmentant le public cible.

Pourquoi se dirige-t-on vers un monde sans cookies ?

Les utilisateurs sont de plus en plus soucieux de la protection de leurs données personnelles. Ils ont conscience d’être trackés en ligne (notamment à des fins de retargeting) et réclament plus de transparence en matière de collecte et d’utilisation de leurs données. 

Selon une récente étude menée par le centre Pew Research, 81 % des internautes estiment que la collecte de leurs données présente plus de risques que d’avantages.

Face à ce mécontentement des utilisateurs, les navigateurs ont commencé à supprimer les cookies tiers. C’est le cas de Google Chrome, mais aussi de Safari ou encore Firefox. Idem pour les applications mobiles, notamment depuis le lancement de l’iOS 14, qui a introduit une protection plus radicale des données de ses utilisateurs. 

De nouveaux cadres réglementaires ont également été mis en place pour réglementer, voire supprimer tout bonnement l’usage des cookies. 

  • L’article 5(3) de la directive 2002/58/CE pose le principe d’un consentement préalable de l’utilisateur avant le stockage d’informations sur son appareil ou l’accès à des informations déjà stockées sur celui-ci.
  • Le RGDP – Règlement général sur la protection des données (et en particulier les articles 4(11) et 7) a réaffirmé la nécessité du consentement de l’utilisateur. Il précise que ce consentement doit être libre, spécifique, éclairé, univoque. De plus, l’utilisateur doit être en mesure de le retirer, à tout moment, avec la même simplicité qu’il l’a accordé.

Quelles pratiques de collecte des données privilégier ?

Pour les marques, cette protection des données pose de nombreux défis. Il devient ainsi plus difficile de collecter de la data, et donc de personnaliser son contenu ou même d’optimiser son budget publicitaire. 

Pour contourner ces obstacles, les entreprises se tournent vers des alternatives qui ne dépendent plus des cookies tiers. Cela présente plusieurs avantages : 

  • Celui de posséder ses propres données et de ne plus dépendre d’acteurs tiers. 
  • Les entreprises sont plus actives dans la collecte de données, ce qui leur permet de recueillir des informations plus authentiques. En effet, ces données sont partagées directement et de façon plus transparente par leurs clients ou prospects (généralement en échange d’une promesse de valeur comme des offres personnalisées ou des remises).
  • Les organisations se placent dans une démarche plus éthique et respectueuse de la vie privée de leurs utilisateurs. Elles créent donc une relation de confiance, dans laquelle leurs clients sont informés des données qu’ils partagent, de la manière dont elles sont utilisées et des avantages qu’ils peuvent en tirer.

La data first party : la meilleure solution à la fin des cookies ?

Avec l’arrivée du RGPD, sans parler du resserrement de l’emprise des GAFA sur le marché publicitaire mondial, les entreprises ont commencé à se recentrer sur les données first-party et les données zéro party

Ces données first-party correspondent aux informations qui sont directement récoltées par les annonceurs et les médias. Il peut s’agir, par exemple, des données déclaratives qui sont partagées volontairement par les utilisateurs (lorsqu’ils répondent à un formulaire ou qu’ils s’inscrivent à un service/abonnement). Mais on met également dans cette catégorie les données comportementales collectées sur le site web de l’annonceur. 

Ces données sont donc des données dites « propriétaires », par opposition aux données second ou third-party (collectées et partagées par des tiers). 

Pour l’acquisition de données, les entreprises vont donc se concentrer sur leurs bases de données internes. Mais également sur les nouvelles solutions de technologies publicitaires (notamment celles alimentées par la gamification). 

Grâce à la data first party, elles pourront continuer de collecter des données. Mais elles disposeront surtout d’informations plus précises et efficaces, que ce soit pour l’automatisation email, l’envoi de notifications web ou encore la création de campagnes social media. 

En effet, en respectant les exigences des consommateurs en matière de transparence, les marques augmentent la probabilité que leur audience leur fournisse davantage d’informations. Leurs prospects et clients auront en effet confiance dans la manière dont ces données seront utilisées. Pour l’emailing, par exemple, la data first party, partagée volontairement et témoignant d’un intérêt réel de l’utilisateur pour l’offre de la marque, permettra d’obtenir de meilleurs taux d’ouverture… Elle permet donc d’obtenir un meilleur taux de délivrabilité (soit moins de mails dans la boîte spams).

La gamification comme solution pour collecter des données 1st party

La gamification (ou playable marketing), soit le fait d’appliquer les mécaniques du jeu à ses campagnes marketing, s’intègre parfaitement dans la stratégie de collecte de données des entreprises. Un contenu interactif et ludique est naturellement plus attrayant et engageant auprès des utilisateurs. Il est donc plus visible et génère plus d’interactions. 

Pour participer au jeu, et espérer remporter des récompenses, les prospects seront plus enclins à remplir un formulaire. Et donc à partager de la data zéro party. Mais les mécaniques du jeu elles-mêmes peuvent être des leviers efficaces pour obtenir de précieuses informations sur ses clients. 

Prenons l’exemple de la mécanique du swiper qui consiste à faire défiler des images en fonction de ses préférences. Elle renseigne alors les marques sur les tendances d’achat et les besoins de son public cible. Cette mécanique pourra utiliser ces données 1st party pour lui faire des recommandations personnalisées ou segmenter ses prochaines campagnes.

Exemple-swiper

Conclusion

La fin des cookies n’est pas tant un obstacle qu’une opportunité pour les marques de changer leurs pratiques en matière de collecte de données. La data 1st party leur permettra d’obtenir des informations plus pertinentes et transparentes, et donc de créer et maintenir une relation de confiance avec leur audience. Pour collecter des données first-party, misez sur la gamification et découvrez toutes nos différents formats publicitaires interactifs !

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Sondages interactifs : la solution de collecte d’avis qui engage

Sondages interactifs : la solution de collecte d’avis qui engage

Avec la dépréciation des données et la fin des cookies tiers, les entreprises sont constamment à la recherche de nouveaux leviers pour collecter l’avis et les feedbacks de leurs clients. Le sondage a toujours été un moyen très pratique de récolter des données sur sa cible. Mais son format gamifié, le sondage interactif, se révèle encore plus efficace. 

En effet, 89% des consommateurs déclarent que lorsqu’une tâche est gamifiée, ils sont plus motivés à l’accomplir en raison de son caractère compétitif et ludique.  

Dans cet article, nous vous présentons les avantages des sondages interactifs pour mieux cerner les attentes de son audience. Nous verrons aussi comment utiliser la gamification pour booster l’engagement, obtenir des réponses pertinentes et ainsi optimiser ses campagnes.

Qu’est-ce qu’un sondage ?

Un sondage est une enquête qui consiste à recueillir des données auprès d’un groupe déterminé de personnes. L’objectif étant d’acquérir des connaissances plus approfondies sur diverses questions que l’on se pose sur sa cible marketing : quelles sont ses habitudes de consommation, son budget, son canal d’achat préféré, etc.

Pourquoi utiliser les sondages pour améliorer ses campagnes marketing ?

Les différents types de sondages

De la même manière qu’il existe plusieurs raisons de partager un sondage à son audience, il existe aussi différents formats de sondages. On peut ainsi distinguer : 

  • Les sondages d’études de marché : ces derniers interviennent en amont d’un projet et permettent de sonder les besoins et aspirations de son public cible. Il s’adresse aux entreprises qui souhaitent se lancer auprès d’une nouvelle audience. Mais aussi savoir comment elles se positionnent par rapport à leurs concurrents ou si une demande existe pour un nouveau produit. 
  • Les enquêtes de satisfaction (ou NPS – pour Net Promoter Score). Ce type de sondage permet d’évaluer si les clients sont satisfaits de l’expérience ou de l’offre de l’entreprise. Concrètement, il consiste à indiquer, sur une échelle de 1 à 10, quelle est la probabilité que le consommateur recommande la marque à ses proches.
  • Les sondages de notoriété : ils consistent à interroger les acheteurs sur leurs connaissances de la marque. C’est un bon moyen de mesurer le succès d’une campagne de publicité, par exemple, ou d’identifier des associations inattendues que les consommateurs peuvent établir avec l’entreprise.

Pourquoi opter pour des sondages interactifs ?

Le simple fait de demander son avis à une personne est déjà un levier efficace pour capter son attention et augmenter son engagement. Néanmoins, répondre à un sondage peut aussi être une tâche fastidieuse, surtout si le format n’est pas adapté à son audience.

Comme on a déjà pu l’évoquer dans d’autres articles, la tendance est au marketing interactif. Les utilisateurs sont à la recherche de formats divertissants, qui introduisent des mécanismes de jeu pour rendre le contenu plus engageant.

La gamification permettra de motiver davantage de personnes à répondre à une enquête, d’où l’intérêt d’opter pour des sondages interactifs.

Les sondages ludiques peuvent remplir plusieurs objectifs :

  • Augmenter le nombre de participants et le taux de complétion du sondage. La principale raison pour laquelle les utilisateurs terminent rarement une enquête est que lorsque le format n’est pas interactif ou trop long, il perd de son intérêt. Intégrer un élément de jeu rend le sondage plus engageant et attractif. Cela encouragera les participants à le terminer pour obtenir la récompense qui leur a été promise. 
  • Obtenir des données de meilleure qualité. Il ne s’agit pas seulement d’augmenter le taux de réponse, mais également d’améliorer la qualité des données collectées. Si l’enquête est divertissante, les participants seront plus susceptibles de fournir des réponses honnêtes. Ce qui est particulièrement important si l’enquête comprend des questions plus approfondies.
  • Augmenter la notoriété de la marque et la fidélité des clients. En créant des sondages ludiques, les participants associeront la marque à cette expérience agréable. Ils seront plus susceptibles de cliquer, commenter, voire de visiter son site web par la suite.

Comment gamifier ses sondages interactifs ?

Plusieurs formats de sondages interactifs existent pour rendre ses formulaires de collecte d’avis plus engageants. Les entreprises peuvent ainsi :

1. Transformer un sondage en bataille

exemple sondage 1

Une entreprise qui souhaite connaître les goûts et préférences de son audience peut gamifier son sondage en le présentant sous la forme d’une battle. Par exemple, plutôt que de demander simplement quel est leur influenceur préféré (dans le but d’optimiser son marketing d’influence, par exemple), elle peut créer une battle de créateurs de contenu en demandant aux participants de choisir un gagnant à chaque slide.

2. Remplacer le format oui/non en un swiper

Exemple-swiper

Plutôt que de partager un sondage avec des questions fermées de type “Oui ou Non”, les marques peuvent rendre l’expérience plus interactive en optant pour le swiper. Ce format rappelle les applications de dating. Les participants font glisser une image vers la droite s’ils apprécient ou sont d’accord, et vers la gauche si ce n’est pas le cas.

3. Transformer une enquête de notoriété en quiz interactif

Au lieu d’envoyer un long formulaire pour tester les connaissances de son audience, le Trivia est une solution alternative interactive. Ce format de sondage permet en effet d’engager les participants qui pourront tester leurs connaissances et même comparer leurs résultats avec les autres joueurs.

4. Motiver les participants avec un test de personnalité

Le test de personnalité st un autre format très populaire de sondages interactifs. Il permet aux entreprises d’en apprendre plus sur leurs clients et d’enrichir leur CRM. Mais c’est aussi un moyen d’encourager les participants à compléter le sondage puisque la récompense à la clé est d’en savoir plus sur sa personnalité. Pour la Saint Valentin, le test de personnalité peut ainsi révéler le profil de l’utilisateur et lui faire des recommandations personnalisées.

En 30 min, on vous démontre comment lancer votre propre sondage interactif performant